INNOVATION ECOSYSTEMS

Le livre "Ecosystèmes de l'Innovation"

Après la première (1950s) et seconde vague (1960-1990s), voila la troisième amplifiée largement par les médias. On y trouve tout et n’importe quoi. La vitesse de propagation de bêtises est bien plus grande que d’informations pertinentes. Le web abonde de toutes sorte de postes. Après la stratégie (jamais exprimée, mais clairement perceptible) de GAFAM et BATX des pays ont annoncé leur stratégie IA.

L’Union Européenne qui finance les projets de recherche en IA depuis le programme ESPRIT, en passant par 6eme et 7eme FP et finalement H2020, a aussi élaboré une stratégie IA présentée par la nouvelle Présidente qui démontre sa méconnaissance des résultats de projets financés  https://www.arte.tv/fr/videos/095652-000-A/intelligence-artificielle-l-ue-presente-sa-strategie/

Eh non, l’intelligence artificielle ne se limite pas à l’analyse de données.

Rien qu’en France histoire de l’IA remonte à au moins 50 ans, bien que l’on y trouve de fondement plus anciens. Prolog, le langage de programmation logique a vu ses jours à Marseille dans le laboratoire d’Alain Colmerauer en 1970.

IA était dans les projets de recherche de l’INRIA (IRIA à l’époque) dès 1970s visible notamment dans les projets Trefle (processeur spécialisé dans la recherche pertinente en langage naturel dans des bases de données et mon PhD), qui aurait pu devenir google français et projet Kayak qui aurait pu évoluer vers iphone. Nos décideurs on décidé autrement.

Bull (RIP) a crée un Centre de Recherche en IA en 1982, CEDIAG (Centre d’Etudes et Développement en Intelligence Artificielle Groupe Bull) en 1985 – initialement dirigé par Philippe Roussel. Ce centre a été dédié à l’industrialisation de résultats de recherche et au développement des applications d’abord internes (configurateur) et puis pour des clients Bull.

En 1981 Bull, ICL et Siemens on fondé à Munich ECRC (European Computer Industry Research Center) à Munich. Dans ce centre les chercheurs ont travaillé sur les données déductives, construit une machine Prolog et inventé la programmation par contraintes, conçu d’abord comme une extension de Prolog (CHIP – Constraint Handling in Prolog). Les spécifications de ce dernier ont été dans le domaine public (eh oui M. Moedas, vous n’avez rien inventé). Ces spécifications ont donné le jour à trois produits industriels: Charme, développé par Bull Cediag, Ilog solver, devenu IBM solver lors de l’achat de la société Ilog par IBM, et CHIP commercialisé par Cosystec.

A partir de résultats de thèse de Patrick Albert (INRIA), Bull Cediag a développé KOOL (Knowledge-representation Object Oriented Language), puis KOOL4x4.

EDEN (Expert Diagnosis ENvironment) était le résultat d’expérience en conception des systèmes d’aide à la décision en diagnostic industriel et médical).

Participation de chercheurs du CEDIAG dans le projet EU KADS a donné la naissance à un outil de modélisation conceptuel de connaissances (Open (!!) KADS) disponible des 1990 et amélioré grâce au travail de modélisation collaborative des connaissances du projet SACHEM – d’aide à la conduite de hauts-fourneaux.

Au début des années 1990 Bull proposait la meilleure offre IA au monde.

KOOL et Charme ont étaient objet de collaboration avec une vingtaine d’établissements Enseignement et Recherche. Le Club d’utilisateurs (1989) a permis d’améliorer ces outils à partir expériences.

TBC

eunika On mer. 22 avril 2020 14:28:07 UTC

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